Pour la première fois hors du Japon sont exposées en France les plus belles pièces textiles de la collection de la célèbre maison Matsuzakaya, fondée en 1611. À travers ces kimonos exceptionnels est porté un regard inédit sur l’évolution de la mode au Japon depuis l’époque d’Edo (1603-1868) jusqu’à nos jours. L’exposition traite de l’évolution de ce vêtement et de ses accessoires et montre leurs réinterprétations dans la mode japonaise et française contemporaine.
Porté à l’origine comme un vêtement de dessous par l’aristocratie, avant d’être adopté par la classe des samouraïs comme vêtement extérieur, le kimono est vite devenu un vêtement usuel pour toutes les classes de la population japonaise. Il faut attendre le milieu du 19e siècle pour le voir porter en France par les élégantes en tant que vêtement d’intérieur à une époque où le goût pour le « japonisme » se retrouve chez les créateurs de mode comme Paul Poiret (1879-1944) ou Madeleine Vionnet (1876-1975). Aujourd’hui, de nombreux créateurs de mode japonais comme Kenzo Takada ou Yohji Yamamoto ou particulièrement Junko Koshino revendiquent son influence. De la même manière, Yves Saint Laurent, Jean Paul Gaultier, John Galliano ou Franck Sorbier, s’inspirent du Japon en réinterprétant les codes structurels du kimono, lui conférant une place de premier plan sur la scène artistique.
Petit lexique
furisode : kimono à manches particulièrement longues, réservé aux filles non mariées.
katabira : kimono léger
konrei dogu : trousseau de mariée
kosode : sous- vêtement à l’origine, devenu synonyme de kimono
noshi : nœuds cérémoniels
obi, large ceinture portée avec le kimono
samouraïs : guerriers au service d'un seigneur, le daimyo
shogunat : gouvernement militaire
uchikake : sur-kimono de femme (costume de mariage)
Porté à l’origine comme un vêtement de dessous par l’aristocratie, avant d’être adopté par la classe des samouraïs comme vêtement extérieur, le kimono est vite devenu un vêtement usuel pour toutes les classes de la population japonaise. Il faut attendre le milieu du 19e siècle pour le voir porter en France par les élégantes en tant que vêtement d’intérieur à une époque où le goût pour le « japonisme » se retrouve chez les créateurs de mode comme Paul Poiret (1879-1944) ou Madeleine Vionnet (1876-1975). Aujourd’hui, de nombreux créateurs de mode japonais comme Kenzo Takada ou Yohji Yamamoto ou particulièrement Junko Koshino revendiquent son influence. De la même manière, Yves Saint Laurent, Jean Paul Gaultier, John Galliano ou Franck Sorbier, s’inspirent du Japon en réinterprétant les codes structurels du kimono, lui conférant une place de premier plan sur la scène artistique.
Petit lexique
furisode : kimono à manches particulièrement longues, réservé aux filles non mariées.
katabira : kimono léger
konrei dogu : trousseau de mariée
kosode : sous- vêtement à l’origine, devenu synonyme de kimono
noshi : nœuds cérémoniels
obi, large ceinture portée avec le kimono
samouraïs : guerriers au service d'un seigneur, le daimyo
shogunat : gouvernement militaire
uchikake : sur-kimono de femme (costume de mariage)
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