VRAI RAPPEUR PAS DE CASQUETTE - mains

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La main (du latin : manus, « côté du corps1 ») est l’organe préhensile effecteur de primates situé à l’extrémité de l’avant-bras et relié à ce dernier par le poignet. C'est un organe capable notamment de saisir et manipuler des objets. Chez l'être humain, la main est un organe extrêmement développé et important, elle dispose d'une palette d'actions très large. Située à l'extrémité des deux membres supérieurs, chaque main possède cinq doigts qui apportent une contribution majeure au sens du toucher.

Elle est également un moyen d’expression quand elle complète la parole, ou sert d'articulateur en langue des signes.
Une évolution multifactorielle de la main
Articles détaillés : histoire évolutive des primates et histoire évolutive de la lignée humaine.
Les toupayes sont dotés d'une main non préhensile, pouvant écarter le premier orteil sans atteindre une opposabilité.
Proportions intrinsèques des mains chez les primates hominoïdes.
(a) Dessins d'une main d'un chimpanzé et d'un homme représentés à une échelle similaire.
(b) Longueur relative du pouce2.
Les aires corticales fortement liées aux informations somesthésiques utilisées pour guider les mouvements de la main lors de la manipulation d'objets, se sont agrandies au cours de l'évolution des hominidés (homoncule de Penfield).

Les Hominoidea sont comme les hommes capables d'utiliser les extrémités de leurs membres antérieurs pour saisir des objets, mais leurs paumes et leurs doigts sont proportionnellement bien plus longs, et leurs pouces plus courts dotés de muscles moins puissants. La main humaine possède des doigts proportionnellement plus courts, une large extrémité des phalanges distales et des pouces plus allongés aux phalanges robustes dotées de muscles très puissants. Plusieurs hypothèses non mutuellement exclusives ont été formulées quant à la nature de l'avantage adaptatif fondamental acquis au niveau de la main des Hominidés depuis plus de deux millions d'années, ce qui suggère que sa morphologie et son anatomie motrice sont la résultante d'une évolution multifactorielle, reposant sur une grande adaptabilité à différentes pressions de sélection : utilisation et fabrication d’outils lithiques, différenciation entre la préhension de force (elle mobilise, la plupart du temps, tous les doigts de la main) et la préhension de précision (elle implique les phalanges distales du pouce et de l'index3, le développement de cette préhension étant entravé lors d'une malformation des doigts comme la triphalangie)4,5, autodéfense (forme de boxe en serrant le poing avec les quatre doigts fléchis sur la paume qui se retrouvent de longueur égale)6. Cependant, il semble que les stratégies articulaires des membres supérieurs des hominidés ont évolué indépendamment de leurs capacités préhensiles. Apparues très tôt dans la lignée des hominidés, ces stratégies seraient adaptées à leur vie au sol, alors que le développement de mains préhensiles des primates non humains, avec des doigts dotés d'ongles à la place de griffes serait lié à des adaptations à la vie arboricole2. Vivant en partie sur des adaptations héritées de leur passé lointain, l'homme a en effet conservé au niveau de la main de nombreux caractères ancestraux partagés avec les primates : pentadactylie qui s'est imposée chez les vertébrés à la fin du dévonien (il y a 375 millions d’années, peu de temps après la sortie des eaux), avec une mobilité accrue des doigts par rapport aux mammifères plus anciens ; formule phalangienne de type mammalien 2-3-3-3-3 ; anatomie indifférenciée avec symétrie rayonnante ; peau glabre au niveau de la paume et du bout des doigts7.

Quoi qu'il en soit, la « vraie main » de l'homme, par opposition à la « main-pied » des autres primates, est un corollaire de la posture érigée et de la bipédie permanente qui ne sollicitent plus les muscles posturaux des membres antérieurs et la désengagent de sa fonction locomotrice, « laissant la main à la libre disposition du cerveau pour être utilisée soit comme agent d'exécution soit comme agent de renseignement grâce à ses diverses aptitudes, tant mécaniques (préhension) que sensorielles (toucher)8 ».
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Ongles

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